Étiquette : Tony Altilia


Qui se préoccupe de la fidélité aux marques?

23 mars 2015 | Tony Altilia, associé, Maxim Partners Inc.

La loyauté envers les marques diminue. Certains diraient même qu’elle se meurt.

La raison d’être des chefs des services marketing et leurs légions de spécialistes est de créer la fidélité envers leur marque. Or, le concept perd sa pertinence et apparaît de plus en plus comme périmé.

C’est d’autant plus vrai au Canada où les annonceurs semblent pouvoir compter sur de moins en moins de champions capables de défendre et de promouvoir leurs marques avec passion.

Le phénomène s’explique en partie par le rapatriement vers les États-Unis du marketing des produits emballés de consommation courante. Il n’y a pas si longtemps, faut-il le rappeler, les succursales canadiennes des multinationales américaines recrutaient et formaient des responsables marketing chargés de promouvoir leurs marques au Canada.

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À qui appartient votre marque?

10 juin 2014 | Tony Altilia, associé, Maxim Partners Inc.

Appartient-elle aux clients?

Pas vraiment, même s’ils ont de plus en plus de pouvoir sur sa destinée.

Aux actionnaires?

Pas tout à fait, mais ils peuvent en influencer la valeur et la capitalisation.

À votre agence?

Sûrement pas. Mais elle peut certainement jouer un rôle déterminant dans son succès.

En tant qu’annonceur, vous n’êtes sans doute pas personnellement propriétaire de votre marque, mais vous – et seulement vous – devez assumer l’entière responsabilité de sa protection et de son succès.

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Choisir la bonne sorte de gestionnaire

24 avril 2014 | Tony Altilia, associé, Maxim Partners Inc.

J’ai un bol de soupe au logo des soupes Campbell dans ma bibliothèque. On me l’a donné comme cadeau de bienvenue le jour où j’ai joint l’entreprise qui m’a recruté à l’université.

J’ai commencé chez Campbell comme assistant marketing. J’étais l’assistant de l’assistant-chef de produit. Nous aidions le chef de produit à effectuer la recherche, à rédiger et à défendre des plans marketing conçus pour accroître les ventes des produits sous notre responsabilité, c’est-à-dire les produits congelés, Swanson et les Desserts Pepperidge Farm.

Notre objectif était de vendre. Nous étions évalués sur l’augmentation des ventes et sur l’accroissement de la part de marché. On savait peut-être instinctivement que l’on bâtissait les marques, mais là n’était pas notre préoccupation. Nous, on vendait. La valeur de la marque n’était pas notre affaire.

Le monde a bien changé depuis cette première journée d’il y a presque quarante ans. En plus de mon bol, les rayons de ma bibliothèque contiennent maintenant quelque vingt-cinq livres sur les marques. Durant ma carrière, voyez-vous, les chefs de produits ont été peu à peu remplacés par les chefs de marques.

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