- Une enquête de l’ACA révèle que l’achalandage invalide peut représenter jusqu’à 21 % des consultations totales
Toronto, 15 avril 2017 : Une première étude sur le sujet au pays révèle que l’achalandage invalide est omniprésent dans les campagnes en ligne canadiennes.
Dans l’échantillon de l’étude* portant sur 33 campa-gnes de sept annonceurs, 6,5 % des impressions étaient invalides. Pire : selon l’enquête réalisée par l’Association canadienne des annonceurs et la plate¬forme de détection des fraudes Sentrant, bien que 31 % des impressions étaient attribuables à des humains, celles-ci n’étaient pas visibles.
Les résultats de l’étude indiquent que même les annonceurs exerçant un contrôle de qualité rigou-reux sur leurs campagnes Web peuvent être victimes de fraudes selon la nature de leurs fournisseurs et les cibles de leurs campagnes.
« L’achalandage invalide est partout et très volatil. Ce qui permet de protéger les annonceurs aujourd’hui deviendra éventuellement inefficace », explique Chris Williams, v.-p., Marketing numérique de l’ACA. « Les annonceurs ont tout intérêt à établir à l’intention de leurs agences une politique claire en matière d’achats média numériques. »
Au-delà de ces constatations, l’étude propose des critères comparatifs que les annonceurs peuvent utiliser pour minimiser les effets de cette fraude.
Autres faits saillants de l’étude : les sites canadiens de nouvelles constituent les meilleurs sites où les impressions sont attribuables à des humains et visibles; par ailleurs, les sources les plus importantes d’achalandage invalide sont les navigateurs hors écran, suivis de l’achalandage généré par les centres de données robotisés.
L’ACA recommande aux annonceurs :
- D’utiliser des technologies avancées de détection et de vérification de l’achalandage.
- De dresser une liste d’inclusion d’éditeurs répondant à leurs critères de qualité.
- De choisir des plateformes appuyant la transparence des domaine et offrant des politiques de récupération des coûts.
- De définir des critères de comparaison de qualité et une politique de paiement.
- De clarifier si les plateformes, bureaux d’achat et/ou les agences avec lesquels ils travaillent constituent des parties principales ou des agents.
- De s’assurer que leurs ententes exigent que leurs fournisseurs agissent les meilleurs intérêts du client.
- D’effectuer un audit de processus pour s’assurer que leurs fournisseurs respectent leurs ententes.
*Les campagnes des participants ont été diffusées en ligne entre la mi-février et la fin décembre 2016, excluant la période d’août à novembre.